Salaires : des hausses en repli et toujours pas de « coup de pouce » au Smic
De fait, la revalorisation annuelle automatique du salaire minimum légal, qui aurait dû intervenir ce 1er janvier, a été accordée par l’exécutif de manière anticipée, à partir du 1er novembre 2024 et à hauteur de +2%, dans un contexte de revendications toujours plus fortes en matière de pouvoir d’achat.
De surcroît, le nouveau chef du gouvernement s’est refusé à tout « coup de pouce ».
Dans son discours de politique générale le 14 janvier, il n’a pas eu un mot sur le contexte salarial dégradé, ni sur la refonte des exonérations de cotisations patronales devant favoriser la progression des salaires – laquelle était inscrite dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2025 censuré en décembre.
Il a dit simplement son "souhait" d’une "concertation sur le travail et les salaires".
Ce 1er janvier, le montant du Smic horaire brut est donc resté à 11,88 euros (9,40 euros nets) ou à 1 801,80 euros bruts mensuel pour 35 heures par semaine (1 426,30 euros nets).
C’est plus qu’insuffisant pour FO, qui revendique une augmentation du Smic à hauteur de 80 % du salaire médian, soit 2206 euros brut.
InFO militante - Publié le lundi 20 janvier 2025 par Elie Hiesse, L’inFO militante