Salaires dans le public : en finir avec un gel qui plombe l’attractivité des carrières

publié le 25 septembre 2025

Perte de pouvoir d’achat

Bilan de cette austérité salariale ? Une perte de 31,5 % de pouvoir d’achat sur la valeur du point en vingt-cinq ans, a calculé FO-Fonction publique, dénonçant le gel qui perdure en 2025.

Annoncés le 15 juillet, les projets budgétaires du gouvernement, désormais démissionnaire, prônaient une année blanche pour les dépenses publiques en 2026 (soit des dépenses gelées, non revalorisées de l’inflation) , et donc, entre autres, un gel salarial imposé (une nouvelle fois) aux agents. Une mesure pour le moins paradoxale alors que l’exécutif prétend s’inquiéter de l’effondrement de l’attractivité des carrières publiques. Illustrant la dégradation salariale, l’Insee indiquait fin juillet qu’en 2023, le salaire net moyen en euros constants a diminué dans le versant de l’État de 0,4 % (- 1,7 % pour les fonctionnaires de catégorie B) après un recul de 2,2 % en 2022. Dans la territoriale, ce salaire a diminué de 0,9 % (- 1,2 % chez les fonctionnaires) après un recul de 1,1 % en 2022. À l’hôpital, la baisse a été de 0,9 % (- 1,4 % pour les fonctionnaires) après - 0,4 % en 2022.

En mars, l’Insee avait par ailleurs souligné que le salaire net moyen dans la fonction publique était de 3,7 % inférieur à celui du privé.

InFO militante, par Valérie Forgeront, publié jeudi 25 septembre 2025