Opérateurs de l’État : des accusations bien paradoxales

publié le 4 février 2025

Ils se nomment CIRAD, ASC, ENIM, France compétences, Ifremer, agences de l’eau, Météo-France, OPPIC, Insep, … Les opérateurs de l’État, organismes et agences, sont dans le collimateur du gouvernement, accusés d’avoir pris trop d’ampleur au fil des années.

« Est-il nécessaire que plus de 1000 agences, organes ou opérateurs exercent l’action publique ? », « sans contrôle démocratique réel, (ils, ndlr) constituent un labyrinthe dont un pays rigoureux peut difficilement se satisfaire » assénait le Premier ministre, François Bayrou, le 14 janvier devant l’Assemblée.

Le Sénat a de son côté décidé d’ouvrir une commission d’enquête en février.

Ces structures aux statuts divers (EPA, EPIC, EPSCP, GIE, GIP, association, …) sont chargées de « mettre en place une politique publique pour le compte de l’État ».

Les premières sont nées dans les années 60, ainsi l’Agence nationale pour l’emploi. Au fil des décennies, les opérateurs ont pris de l’ampleur, sont devenus incontournable et essentiels à la réalisation des missions publiques. Cela comment s’en étonner, ainsi que l’a souvent rappelé FO.

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InFO militante Publié mardi 4 février 2025 par Valérie Forgeront