OIT : Une nouvelle norme, quelques avancées et des sources d’inquiétude

publié le 17 juillet 2025

Ambiance tendue à l’Organisation internationale du travail qui réunissait sa 113e session du 2 au 13 juin dernier.

"Les États-Unis se sont opposés à la mention de l’identité de genre dans quelque texte que ce soit, ce qui a compliqué discussions et rédactions, observe Branislav Rugani, secrétaire confédéral FO au secteur international.

Le pays avait aussi annoncé qu’il diminuerait sa contribution financière.

" Sur ce point, un statu quo a été acté : la subvention est identique au cycle précédent, ce qui représente néanmoins (en tenant compte de l’inflation) la perte d’environ 200 postes pour l’organisation.

" Le bureau français pourrait disparaître, alors que nous sommes parmi les fondateurs de l’OIT", souligne Branislav Rugani. "Nous avons alerté le ministère à ce sujet et sollicité qu’il puisse prendre en charge le financement de ce bureau."

Pied à pied, des avancées obtenues

Malgré les difficultés, les représentants des travailleurs, des employeurs et des gouvernements ont validé la norme visant à prévenir l’exposition aux dangers biologiques en milieu de travail et protéger les salariés.

" Il était temps car cela faisait six ans qu’aucune nouvelle norme ou convention n’avait été adoptée."

Les délégués des travailleurs sont parvenus à allonger la liste des secteurs devant faire l’objet d’une évaluation des risques (santé, agriculture, gestion de l’eau et des déchets, nettoyage et entretien, travail humanitaire, laboratoires, transports, foresterie, biotech et pharmacie, services funéraires...). " Nous avons aussi pu élargir la définition du risque biologique à la présence d’animaux ou de plantes", poursuit le secrétaire confédéral.

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InFO militante Publié jeudi 17 juillet 2025 par Sandra Déraillot, L’inFO militante