[Histoire] Syndicalisme et féminisme
L’émergence du féminisme dans le mouvement ouvrier s’exprime pour la première fois lors du troisième congrès socialiste ouvrier de Marseille, en octobre 1879. À la tribune, Hubertine Auclert demande l’égalité des sexes, le droit au travail, l’ouverture de toutes les professions aux femmes et le droit de vote.
Ce n’est qu’en 1892 que le travail de nuit est interdit pour les femmes et les enfants, et six ans plus tard la journée de dix heures est décrétée pour les femmes.
Le 13 juillet 1907, les femmes mariées disposent de la libre possession de leur salaire, qui auparavant allait aux maris !
Deux ans plus tard, elles obtiennent un congé maternité de huit semaines, mais non rémunéré.
Au début du XXe siècle, et surtout pendant la Première Guerre mondiale, les femmes entrent en masse dans le monde du travail : institutrices, secrétaires et « demoiselles des postes et du téléphone ».
Mais il y a une forte résistance des hommes. Entre 1890 et 1908 il y a cinquante-quatre grèves d’hommes pour interdire l’entrée des femmes dans les ateliers car ces dernières feraient baisser les salaires.
InFO militante Publié samedi 29 mars 2025 par Christophe Chiclet, L’inFO militante