Finances publiques : les travailleurs encore visés par des mesures d’austérité
Pour l’instant, le PLFSS, en l’absence de vote en première lecture à l’Assemblée, est arrivé dans sa version initiale au Sénat, qui après modifications l’a adopté le 26 novembre.
Au lieu d’un gel de six mois de l’indexation des pensions de base souhaité par le gouvernement, les sénateurs ont décidé d’une revalorisation, mais en deux temps, de moitié de l’inflation, et en créant deux catégories de retraités.
Ils ont par ailleurs allégé le plan gouvernemental de baisse des exonérations de cotisations patronales qui visait à réduire de 4 milliards d’euros le manque à gagner pour la Sécurité sociale.
Pour rappel, le manque à gagner total dû aux exonérations a atteint près de 80 milliards d’euros en 2023.
Le plan prévoyait notamment la baisse des exonérations de 2 points en 2025 et de 2 points supplémentaires en 2026, jusqu’à 1,3 Smic.
Les sénateurs ont décidé de conserver intacts les allégements sur les bas salaires, autour du Smic. Et opté pour la suppression en 2026 des allégements à partir de 2,05 Smic.
Ils ont voté par ailleurs pour la suppression des exonérations de cotisations maladie dès 2,1 Smic, contre 2,2 Smic selon le projet gouvernemental et 2,5 Smic actuellement.
Accès à la suite ici Publié jeudi 28 novembre 2024 par Valérie Forgeront, L’inFO militante