Finances publiques : le grand rallye ultralibéral des mesures d’austérité

publié le 13 juin 2024

Il s’agit de « poursuivre exactement dans la même voie, sans accélérer ni ralentir » martelait le 1er juin le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, dans les médias, au lendemain du verdict de l’agence américaine Standard and Poor’s sur les perspectives des finances publiques de la France.

Pour S&P, qui a ramené la note de France de AA à AA-, ce qu’avait prévu l’exécutif français d’ici 2027 n’était pas satisfaisant.

« Les réformes ne seront pas suffisantes pour permettre au pays d’atteindre ses objectifs budgétaires ».

En mai, deux autres agences de notation faisaient le même style de remontrances.

L’exécutif visait toujours un déficit public (État, collectivités territoriales et sécurité sociale) ramené à moins de 3% du PIB.

En parallèle, il repoussait toujours l’idée d’une hausse de la fiscalité, entre autres celle des entreprises et des plus aisés, tous ayant bénéficié de réformes très profitables depuis 2017.

Il prévoyait en revanche la poursuite d’un recul drastique des dépenses publiques.


Accès direct à la suite ici publié jeudi 13 juin 2024 par Valérie Forgeront, L’inFO militante