Décisions budgétaires : rien de bien inquiétant pour les plus riches
Sur fond de croissance déjà en berne (le PIB s’est contracté de 0,1 % au quatrième trimestre 2024) et alors qu’il vient de revoir la prévision pour 2025 à la baisse, à 0,9 % contre 1,1 %, le gouvernement vise à ramener le déficit public à 5,4 % du PIB cette année contre 6,1 % en 2024.
Pour le Haut Conseil des finances publiques (HCFP) la prévision de croissance est "optimiste", "supérieure à celle du consensus des économistes (+ 0,7 %)".
Quant à l’objectif à atteindre sur le déficit public, il "repose aussi sur des hypothèses macroéconomiques un peu optimistes, sur un net ralentissement des dépenses des collectivités locales et une forte maîtrise des dépenses d’Assurance maladie".
Par l’architecture budgétaire qu’il a choisie, le gouvernement table sur des recettes supplémentaires à hauteur de 21 milliards d’euros et un recul des dépenses publiques de 32 milliards d’euros, dont, pour l’État, un "effort" de 23 milliards environ.
Quasiment tous les ministères connaîtront une baisse massive de crédits. À titre d’exemples, la mission Travail perd 2,6 milliards par rapport à 2024 et le ministère de l’Écologie 2,1 milliards.
InFO militante Publié jeudi 6 février 2025 par Valérie Forgeront, L’inFO militante