compte-rendu de la réunion FGF-FO / DGAFP du 05/06/2025
Une délégation de la FGF-FO, composée de Christian Grolier, Nathalie Demont et de 2 représentants de l’Union Fédérale des Retraités, Jean-Paul Prady et Bernard Ribet, a été reçue le jeudi 5 juin 2025 par le nouveau Directeur Général de l’Administration et de la Fonction Publique (DGAFP), Boris Melmoux-Eude et son adjoint François Charmont.
Le directeur général indique qu’il souhaite rencontrer l’ensemble des organisations syndicales afin de mettre en place un dialogue social portant sur les sujets en lien avec le PLF(SS) ainsi que les élections professionnelles. Avant des travaux communs, il considère que le format bilatéral de ces rencontres permet des échanges ouverts et transparents dans les limites des contraintes et mandats de chacune des parties.
Il est convenu de faire les interventions en 2 temps, d’abord pour les actifs puis concernant les pensionnés ensuite.
Après l’avoir remercié pour cette invitation, nous avons rappelé le contexte désolant des agents de la Fonction publique :
– gel d’indice,
– grille atone,
– inflation,
– jour de carence,
– perte de la GIPA et amputation de 10% du traitement sur le CMO.
Nous indiquons qu’il faut proposer des mesures pour redonner de l’espoir aux agents et du sens à leur mission.
FO n’est pas opposé à un pilotage interministériel mais il faut trouver un lieu propice pour des échanges concrets (exemple des ratios pro-pro des attachés) qui permettent de structurer les débats (conseil national du service public).
La crainte du PLF 2026, des nouvelles suppressions de postes et/ou de restructurations sont autant de sujets d’inquiétude pour les personnels et leurs représentants. Nous avons redit l’attachement de FO à la grille et au statut ainsi qu’à la bataille pour le pouvoir d’achat.
Sur des sujets précis, comme l’égalité pro, FO verra en fonction des discussions si l’on peut participer mais n’est pas à priori opposée. Focus sur la grossesse et les arrêts maladie liés à cet état qui doivent être traités de façon particulière.
Sur la PSC, le choix des opérateurs ne répond pas au modèle mutualiste et la confidentialité prévue en comité de suivi ne permet pas de rendre compte du mandat = difficultés.
Lire la suite (format pdf - 210.7 kio - 24/06/2025)