Une grève face à un gouvernement absent : la mobilisation des agents de la fonction publique a pris une tournure inédite ce jeudi, alors que Michel Barnier a remis sa démission en fin de matinée à Emmanuel Macron.

Les agents publics, Education nationale en tête, ont donc fait grève et manifesté afin d’alerter sur la « dégradation » de leurs « conditions de travail et de rémunération ». Et mettre en garde le prochain gouvernement.

Les manifestations ont réuni 200.000 personnes dans 160 cortèges et rassemblements à travers la France, dont 30.000 à Paris, a rapporté la CGT à l’AFP. Les autorités font état de 130.000 manifestants dans le pays dont 3.000 dans la capitale.

Un mouvement

Au sein de l’Etat, 18,62 % des agents ont fait grève jeudi selon les chiffres publiés par le ministère de la fonction publique à la mi-journée.

Comme on s’y attendait, le mouvement a été particulièrement suivi dans l’enseignement.

Avec une moyenne de 24,8% de grévistes au total, et même 40% dans les écoles et 34% dans les collèges tandis que ce taux atteignait 23% dans les lycées généraux et 13% dans les lycées professionnels. Le Snes-FSU, premier syndicat du second degré, annonçait lui 54 % de professeurs grévistes dans les collèges et lycées à 10H15.

Accès à la suite ici Par Les Echos publié le 5 déc. 2024 à 20:22