Budget : la taxation des ultra-riches n’entrainerait pas d’exil fiscal significatif
À quelques jours du vote de confiance, les divergences sur les remèdes à appliquer à des finances publiques grevées par le surendettement s’exacerbent. Samedi dernier, le Parti socialiste a dévoilé ses propositions budgétaires, avec 26,9 milliards d’euros de recettes nouvelles, passant notamment par une hausse de 30 à 32 % de la flat taxe et la mise en œuvre de la taxe Zucman – un impôt plancher de 2 % sur les patrimoines de plus de 100 millions d’euros, déjà adopté par l’Assemblée nationale –, pour un rendement estimé à 15 milliards d’euros.
Loin, très loin des affirmations du Premier ministre, dont l’avenir dépend pourtant en partie des socialistes, et qui rejette la possibilité d’un nouvel impôt sur la fortune. « C’est une menace sur l’investissement en France, car que vont-ils faire ? Ils vont partir », a estimé François Bayrou lors de son interview télévisée du dimanche 31 août.
Public Sénat par Romain David - Publié le 03/09/2025 à 16:25 -