Assemblée nationale : la Ve République à l’épreuve
Vite, vite, un premier ministre ; hop, hop, un gouvernement !
Comment, six semaines après les législatives, Gabriel Attal est toujours à Matignon et son gouvernement démissionnaire est encore aux affaires (courantes) ?
De toutes parts, Emmanuel Macron est sommé d’accélérer, en donnant un premier ministre à la gauche, en nommant un gouvernement technique ou même en démissionnant, selon les points de vue.
Certes, le chef de l’État ne peut s’en prendre qu’à lui-même : il est le premier responsable de cette situation, lui qui a décidé de dissoudre l’Assemblée nationale et de convoquer des élections en trois semaines.
Mais si le président tergiverse, c’est parce qu’il est si affaibli que la situation lui échappe.
Accès à la suite ici Éditorial publié par Séverin Husson, le 20/08/2024 à 18:05 - La Croix