Ce que disait François Bayrou de la réforme des retraites

Le déséquilibre du système des retraites figure en bonne place sur les pentes de « l’Himalaya de difficultés » au pied duquel le nouveau Premier ministre François Bayrou a dit se trouver la semaine dernière.

Toujours en pleine période de consultation avec les forces politiques, le nouveau chef du gouvernement est resté discret à ce stade sur la façon dont il compte composer avec la gauche et l’extrême droite sur ce sujet, alors qu’elles ont multiplié les attaques contre le report de l’âge légal en 2023.

Reste à savoir s’il pourrait consentir à aménager cette réforme qu’il avait défendue sur le fond, même s’il avait été critique sur la méthode du gouvernement d’Elisabeth Borne qui l’avait portée.

En 2023, le président du Modem avait certes préconisé de prendre le temps de mener des consultations avant d’enclencher la réforme des retraites, mais il avait approuvé le report de l’âge légal de 62 à 64 ans et une accélération de l’allongement de la durée de cotisations, pointant du doigt un système des retraites « gravement et dangereusement déséquilibré ».

Celui qui était alors « haut-commissaire au Plan » avait même fait paraître, à la fin de 2022, une note soulignant le caractère « structurel » et largement sous-estimé du déficit des retraites, arguant que l’Etat, les collectivités locales et les hôpitaux cotisent beaucoup plus que les employeurs privés pour assurer l’équilibre des régimes publics.

Accès direct à la suite ici Les Echos Par Solenn Poullennec publié le 17 déc. 2024 à 06:15Mis à jour le 17 déc. 2024 à 09:59