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Bercy publie la stratégie pluriannuelle des financements de la transition écologique

publié le 23 octobre 2024

Les deux ministres Antoine Armand et Laurent Saint-Martin y développent "des orientations claires pour un financement partenarial de la transition".

Ils comptent en particulier sur les entreprises, jugeant que leurs investissements bas carbone pourraient passer de 36 Md€ en 2022 à 85 Md€ en 2027.

La version définitive de la Spafte, parue ce lundi, développe l’idée phare que les investissements bas carbone permettant à la France de respecter ses objectifs climatiques ne viendront que de manière partielle du budget de l’État.

Le gouvernement attend beaucoup des entreprises, des ménages et des collectivités locales.

Les investissements verts des entreprises multipliés par 2,4

Il part d’une situation historique (2022) où 20 % des investissements du secteur public allaient aux projets bas carbone (chaleur, biocarburants, réseaux électriques, rénovation des bâtiments, transports en commun…) contre seulement 10 % dans le cas des entreprises et 18 % pour les ménages. Et en déduit que "dans l’hypothèse schématique où le secteur privé alignerait sa part d’investissements bas-carbone à horizon 2027 sur celle du secteur public en 2022, et que le secteur public poursuivait la hausse tendancielle de sa propre part, les investissements bas-carbone pourraient progresser de +63 Md€ entre 2022 et 2027". Ainsi, les investissements bas carbone des entreprises passeraient de 36 Md€ à 85 Md€ en cinq ans ; ceux des ménages de 38 à 45 Md€. La part du public atteindrait, elle, 24% en 2027, pour un total de 29 Md€ investis (contre 22 Md€ en 2022).

Accès libre à la suite ici Dépêche n° 719969 - 3 min de lecture par Claire Avignon, AEF Info - publiée le 21/10/2024 à 17h56